Ultraboule

Y'a du départ dans l'air

--> Un mail pour sauver une vie

Bonjour à tous,

Je suis ravi de vous retrouver pour ce premier article. Nul doute dans mon esprit épris de vérité: si vous êtes en train de me lire, c'est que votre cerveau subtil a compris que rien n'est plus beau que l'exactitude des faits, et que rien n'est plus laid que ce qui se trame dans les coulisses sanglantes de ce sport de bouchers.

Cette semaine, je suis allé faire un tour chez nos amis allemands, qui sont charmants, font de remarquables prothèses orthopédiques et brassent une excellente bière qui accompagne admirablement la choucroute. Qu'est ce qui m'a amené là ? Mon flair, car je n'ai pas peur de fouiller les poubelles pour vous livrer les vérités cachées.

C'est ce flair qui m'a dit dans le creux de l'oreille qu'il se tramait des choses pas claires dans le quartier Est de Berlin. Je suis sûr que vous avez tous déjà compris car vous êtes perspicaces, mais peut-être pas autant que moi: Le Kolonel Gunther veut quitter le monde d'Ultraball ! Impossible me direz-vous ? Voyez par vous même, vous répondrai-je.

Discrètement, sans vagues, sans bruit, sans bigoudis, le Kolonel est en train de vendre les joueurs de son équipe, car un par un, les joueurs sont en train de venir lui réclamer le droit d'aller jouer dans de vraies équipes, justifiant leur départ par le manque d'attention du coach à leur égard, et les piètres résultats de la franchise. On chuchote sans rire dans les brasseries sordides qui entourent le "Tribunal", que le coach est tellement loin de son équipe, que c'est sa soeur qui prend régulièrement les rênes du club, afin de préserver un minimum d'apparences sportives à ce dernier. Cette semaine, c'est "Zorn Gottes" Soe Lwin et Gavrikov qui cherchent une nouvelle équipe d'accueil.

Allons-nous le laisser faire ? Allons-nous laisser un homme seul saboter l'avenir de toute une franchise, de ses joueurs, des employés de son stade, des familles de tous ces gens qui dépendent de son bon vouloir pour pouvoir s'offrir un ridicule quignon de pain à la fin de leurs noires journées ? Mes amis réagissez ! Envoyez des mails par centaines au Kolonel Gunther pour qu'il se reprenne en main, et par là même redonne un souffle à son équipe, pour sauver les centaines de vies qui mettent leurs espoirs dans son courage de manager d'équipe.

Je ferai tout mon possible pour vous tenir informés des efforts du Kolonel Gunther.

Votre dévoué,
Raymond Tachmol

Ecrit par Raymond Tachmol, le Lundi 16 Février 2004, 16:36 dans la rubrique "Nouvelles neuves".

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